Quatrième victoire de suite pour le relais tricolore

Impressionnants de maîtrise, les Français ont remporté ce samedi leur quatrième victoire en autant de relais cette saison, confirmant leur domination dans l’exercice collectif. À Antholz, grâce à une performance quasi-parfaite avec seulement quatre balles de pioche, les Bleus ont devancé la Norvège (+43’’6) et la Suède (+44’’). Une victoire éclatante à quelques semaines des Mondiaux de Lenzerheide.

#Biathlon | 4️⃣/4️⃣ Quatre à la suite pour les Bleus !

🇫🇷 À Antholz (Italie), le relais français, composé de Fabien Claude, Quentin Fillon-Maillet, Eric Perrot et d'Emilien Jacquelin, s'impose pour la quatrième fois de la saison en quatre courses. pic.twitter.com/1tWKpfRRou

— Francetvsport (@francetvsport) January 25, 2025

Une équipe française au sommet

Solides et réguliers, les quatre biathlètes tricolores ont offert une prestation de haut vol :

Fabien Claude a ouvert le relais avec trois balles de pioche, mais a maintenu les Bleus dans le groupe de tête.

Quentin Fillon Maillet, impérial sur le pas de tir, a rattrapé les 8 secondes qui le séparaient de Tarjei Boe dès son entrée en piste. Son sans-faute derrière la carabine a mis la pression sur les Norvégiens.

Éric Perrot, à seulement 23 ans, a réalisé une démonstration : impeccable au tir, il a contenu Johannes Boe, pourtant habitué à dominer ces situations.

Enfin, Émilien Jacquelin, malgré une petite frayeur avec une chute sans conséquence dans l’avant-dernier tour, a parfaitement géré son tir debout (5/5) pour conclure en beauté et offrir aux Bleus une nouvelle victoire.

Les adversaires à distance

Derrière les Bleus, la lutte pour le podium a été intense.

La Norvège, pourtant redoutable, a montré des signes de faiblesse. Tarjei Boe a craqué face à Fillon Maillet, et Johannes Boe, habituellement intraitable, n’a pas pu rattraper son retard face à un Perrot brillant. Vetle Christiansen a néanmoins assuré la deuxième place en résistant au retour de la Suède.

La Suède, menée par Sebastian Samuelsson, a réalisé un bel effort pour remonter dans le classement. Le dernier relayeur suédois s’est rapproché de la Norvège, mais a dû s’incliner au sprint pour terminer troisième (+44’’).

Un scénario maîtrisé par les Français

La course a basculé dans le deuxième relais, lorsque Quentin Fillon Maillet a rapidement comblé l’écart avec Tarjei Boe. Grâce à un tir debout impeccable, le Français a pris l’avantage pendant que son adversaire norvégien utilisait ses trois balles de pioche pour éviter un tour de pénalité.

La prestation d’Éric Perrot a également marqué les esprits. Le jeune biathlète, calme et précis, a contenu Johannes Boe, habitué à briller dans les relais. Son tir debout, réalisé avec une efficacité déconcertante en vingt secondes, a impressionné.

Seul moment de tension, la chute d’Émilien Jacquelin dans l’avant-dernier tour, qui aurait pu remettre en cause la victoire. Mais le Français a rapidement retrouvé son rythme et assuré une fin de course maîtrisée.

For the third time this season, your Men's Relay podium look like this:

🥇🇫🇷France
🥈🇳🇴Norway
🥉🇸🇪Sweden

📷Yevenko/IBU + NordicFocus pic.twitter.com/1dZccRuQHJ

— International Biathlon Union (@biathlonworld) January 25, 2025

Cap sur les Mondiaux de Lenzerheide

Cette victoire renforce la confiance des Bleus à l’approche des Championnats du monde, qui débuteront le 12 février en Suisse, avec le relais masculin prévu le 22. Malgré leur domination en Coupe du monde, les Français préfèrent ne pas se considérer comme favoris :

« On a fait de super relais, mais en Mondiaux, tout peut arriver. La Norvège reste une équipe redoutable, et la Suède a montré qu’elle pouvait revenir de loin », a déclaré Émilien Jacquelin.

Les Norvégiens, marqués par l’annonce des retraites prochaines des frères Tarjei et Johannes Boe, n’ont pas encore trouvé la formule gagnante cette saison en relais, mais demeurent des adversaires de taille.

Un dernier défi collectif avant le rendez-vous mondial

Les Bleus concluent une campagne de relais parfaite en Coupe du monde, consolidant leur statut d’équipe à battre. Confiants mais prudents, ils savent que la pression monte à mesure que les Mondiaux approchent.

Rendez-vous à Lenzerheide, où les Tricolores tenteront de confirmer leur suprématie sur la scène internationale.