Le bronze pour l'équipe de France masculine, comme pour les filles

Nico Par Nico

Publié le

L’équipe de France de fleuret continue de consolider sa position parmi les grandes nations de l’escrime mondiale. Après avoir décroché le bronze aux Jeux olympiques de Tokyo l’été dernier, puis lors de la première manche du circuit mondial à Tunis il y a deux semaines, les tireurs d’Emeric Clos ont réitéré leur performance ce week-end au Japon, en prenant à nouveau la troisième place lors de la deuxième étape du circuit international à Takasaki.

Un podium qui devient une habitude

À Takasaki, petite ville située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Tokyo, les fleurettistes français ont montré une constance impressionnante. Cependant, la composition de l’équipe a évolué depuis les Jeux olympiques. Parmi les quatre tireurs présents, seul Maximilien Chastanet faisait partie de l’épopée olympique. Il était cette fois accompagné de Rafaël Savin, Alexandre Sido, et Tyvan Bibard. L’absence d’Enzo Lefort, médaillé d’or olympique en individuel, ainsi que de Maxime Pauty et Julien Mertine, n’a pas empêché la France de maintenir son rang dans le fleuret mondial.

Les Français ont entamé leur parcours avec deux victoires maîtrisées contre la Grande-Bretagne (45-26) et la Chine (45-38), affichant une belle cohésion de groupe et une rigueur technique. Toutefois, comme à Tunis, ils ont buté en demi-finale sur une équipe d’Italie souveraine, qui a ensuite remporté la compétition. Le score, un sévère 45-27, reflète la domination italienne dans cette discipline. Mais, fidèle à leur réputation de battants, les Tricolores ont su se remobiliser pour le match pour la troisième place. Face aux champions olympiques japonais et devant leur public, ils se sont imposés avec autorité (45-33), décrochant ainsi une nouvelle médaille de bronze.

Un week-end faste pour l’escrime tricolore

Le succès des fleurettistes masculins n’est qu’une partie des bons résultats obtenus par l’escrime française ce week-end. L’équipe féminine de fleuret a elle aussi terminé troisième à Busan, en Corée du Sud, ajoutant une nouvelle médaille de bronze au palmarès collectif. Mais la véritable étoile du week-end a été Jean-Philippe Patrice, qui a triomphé au Grand Prix de sabre d’Orléans. Il s’est imposé dans une compétition de haut niveau, tandis que son frère, Sébastien Patrice, a complété la performance familiale en montant sur la troisième marche du podium.

Un avenir prometteur

Ces résultats témoignent de la profondeur et de la qualité de l’escrime française, qui continue d’exceller dans toutes les disciplines. Les fleurettistes, hommes comme femmes, confirment leur régularité sur la scène internationale, tandis que les sabreurs montrent qu’ils ont également leur mot à dire au plus haut niveau. Avec une telle dynamique, la France peut envisager les prochaines échéances avec optimisme, en espérant transformer ces médailles de bronze en titres majeurs.

L’avenir de l’escrime tricolore s’annonce brillant, porté par un savant mélange de jeunes talents et de tireurs expérimentés, tous animés par une même ambition : maintenir la France parmi les meilleures nations de ce sport exigeant et spectaculaire.