Les Alpes françaises pour les JO d'hiver 2030, seule candidature retenue par le CIO

Le comité international olympique a retenue la candidature des Alpes françaises pour accueillir les Jeux Olympiques d'hiver en 2030. Après Paris 2024, l'effervescence autour de la France se poursuit.

seule candidature retenue

Le Comité International Olympique (CIO) a pris une décision cruciale le mercredi 29 novembre en annonçant que seule la candidature des Alpes françaises avait été retenue pour l'organisation des Jeux Olympiques d'Hiver 2030. Cette annonce marque une étape significative, plaçant la France en pole position pour accueillir cet événement sportif mondial, six ans seulement après les Jeux de Paris en 2024.

Le CIO a opté pour un "dialogue ciblé" avec la France, écartant ainsi les candidatures de la Suède et de la Suisse. David Lappartient, président du Comité olympique français (CNOSF), a qualifié cette décision de "véritable avancée pour le sport français".

Bien que la décision finale soit prévue pour être officialisée en juillet de l'année prochaine, juste avant le début des Jeux de Paris, le choix du CIO constitue déjà une reconnaissance majeure de la capacité de la France à organiser des événements olympiques de premier plan.

Le projet des Alpes françaises s'étend de Nice au Grand-Bornand, couvrant près de 500 km. Fondé sur l'utilisation de 95% de sites existants, le plan comprend un pôle de ski alpin à Courchevel-Méribel et à Val d'Isère, le ski de fond à La Clusaz, les épreuves de snowboard et de freestyle dans le Briançonnais, et un village olympique à Nice, qui accueillera également les épreuves de patinage.

les régions au cœur du programme

Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur avaient exprimé leur volonté commune de présenter une candidature pour les Jeux Olympiques d'Hiver 2030 au nom de la France, déjà trois fois hôte des Olympiades d'hiver (Chamonix 1924, Grenoble 1968 et Albertville 1992).

Cette candidature française, montée en quelques mois, a bénéficié d'un soutien décisif avec l'arrivée de David Lappartient au CNOSF, membre du CIO. Cela a marqué le début d'une campagne express qui, avec la décision du CIO, place la France en position favorable pour accueillir l'un des plus grands événements sportifs mondiaux dans les Alpes françaises en 2030.

D'ici là, une évaluation détaillée du dossier, couvrant des aspects tels que la carte des sites, l'héritage prévu, l'impact environnemental, le financement et le soutien politique, est prévue pour les mois à venir. Bien que la possibilité de renvoyer la candidature en "dialogue permanent" existe, elle semble peu probable à moins de sept ans du début de la compétition.

Les réactions

Martin fourcade:

Le quintuple champion olympique s'est exprimé à la suite de cette décision: « Je suis très heureux d'avoir contribué à convaincre le CIO de nous faire confiance. C'est un immense honneur. Les JO à domicile, c'est magique. J'aurais adoré pouvoir vivre ça en tant qu'athlète. Je m'étais battu à Durban en 2011 pour les Jeux d'Annecy 2018. On n'avait malheureusement pas connu ce succès et c'est pour ça que l'annonce d'aujourd'hui est d'autant plus appréciable. »

Laurent Wauquiez:

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'est lui aussi senti très fier et ému: « C'est une immense fierté et beaucoup d'émotions. La France va vibrer avec l'olympisme pendant six ans. »