C'est l'heure du choc face aux All Blacks pour le XV de France

Nico Par Nico

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Près d’un an après leur dernier affrontement mémorable en ouverture de la Coupe du monde de rugby 2023, la France et la Nouvelle-Zélande s’apprêtent à croiser à nouveau le fer. Ce samedi soir, le Stade de France sera le théâtre d’un choc entre deux géants du rugby mondial, où les enjeux vont bien au-delà d’une simple victoire.

Les Bleus : entre certitudes et remaniements

Pour le XV de France, l’année écoulée a été marquée par des hauts et des bas. Après une élimination cruelle face aux Springboks en quart de finale de leur Coupe du monde, les hommes de Fabien Galthié ont entamé une nouvelle phase de transition.

Malgré une ossature solide, composée d’un pack puissant et d’ailiers performants, l’absence prolongée d’Antoine Dupont a pesé lourd. Le retour du demi de mêlée star, après sa parenthèse réussie avec l’équipe de France à 7, est un atout majeur pour cette rencontre. Cependant, les blessures continuent de perturber la composition de l’équipe : Romain Ntamack, Cyril Baille, François Cros et Damian Penaud manqueront à l’appel.

Fabien Galthié a donc multiplié les changements, avec notamment huit modifications par rapport au dernier match de la Coupe du monde contre les All Blacks. Des joueurs comme Nolann Le Garrec, doublure de Dupont, et Emmanuel Meafou, désormais incontournable en deuxième ligne, incarnent cette transition.

Un défi ultime pour les Bleus

Face à une équipe néo-zélandaise revancharde, le sélectionneur français a souligné l’importance de cette confrontation :

« Ça fait longtemps qu'on n'a pas joué les All Blacks à ce niveau-là. Le défi est immense », a-t-il déclaré.

Le Stade de France, où les Tricolores ont battu les Blacks lors de leurs deux dernières confrontations, sera un terrain familier. Mais la Nouvelle-Zélande reste une équipe redoutable, capable de briller dans toutes les phases du jeu.

Les All Blacks : une équipe en reconstruction

La Nouvelle-Zélande, également en phase de transition, aborde cette rencontre avec des ambitions renouvelées. Depuis leur défaite en finale de la Coupe du monde face à l’Afrique du Sud, plusieurs cadres emblématiques ont pris leur retraite, parmi lesquels Sam Whitelock, Aaron Smith et Richie Mo’unga.

Sous la direction de leur nouveau sélectionneur, Scott Robertson, les All Blacks ont amorcé une reconstruction progressive. Bien que leur bilan de neuf victoires et trois défaites depuis un an ne soit pas écrasant, ils montent en puissance, comme en témoignent leurs récentes victoires en Angleterre et en Irlande.

Cependant, les Blacks devront composer sans Mark Tele’a, leur ailier explosif, ce qui pourrait affaiblir leur capacité à percer les lignes françaises. Malgré cela, les frères Barrett, Ardie Savea et Rieko Ioane restent des piliers redoutables de cette équipe.

Une opposition miroir

France et Nouvelle-Zélande se ressemblent dans leur quête de rétablir leur suprématie mondiale. Les deux équipes s’appuient sur des bases solides, mais sont encore en train de peaufiner leurs effectifs.

Fabien Galthié a résumé la menace néo-zélandaise avec lucidité :

« La Nouvelle-Zélande est capable de répondre à toutes les formes de rugby. Ils excellent dans les phases de conquête pure, le jeu au sol, le jeu aérien et la vitesse. »

Un match clé pour l’avenir

Au-delà du prestige, ce match revêt une importance stratégique pour les deux nations. La France veut prouver qu’elle peut rivaliser avec les meilleures malgré des absences clés, tandis que la Nouvelle-Zélande cherche à reprendre son statut de leader incontesté.

Le coup d’envoi sera donné à 21h, et les spectateurs du Stade de France ainsi que les millions de téléspectateurs du monde entier attendent une rencontre spectaculaire.

Le rugby mondial est prêt pour un nouvel épisode de cette rivalité légendaire.

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