Le Kayak-cross, cette nouvelle discipline très spectaculaire

Nico Par Nico

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Les kayakistes sont prêts à se lancer dans une nouvelle quête de médailles ce lundi après-midi en kayak-cross, une discipline olympique innovante et éloignée de leurs habitudes de slalomeurs. Avec des départs depuis une rampe et des confrontations directes à quatre, cette nouvelle épreuve promet d'être un véritable spectacle, déjà très apprécié par le public.

Un Nouveau Favori des Spectateurs

Introduit aux Jeux Olympiques sous l'impulsion de Tony Estanguet, triple champion olympique de canoë et président du comité d'organisation de Paris 2024, le kayak-cross a rapidement séduit les spectateurs. Dès les premières séries, les tribunes étaient remplies, et l'ambiance promet d'être encore plus électrique ce lundi après-midi à Vaires-sur-Marne pour les quarts, demi-finales et finales, qui se succéderont à un rythme effréné. Les Français Camille Prigent et Angèle Hug chez les femmes, ainsi que Boris Neveu et Titouan Castryck chez les hommes, sont parmi les favoris pour décrocher des médailles.

Un Concept Ludique et Accessible

« Le cross se veut plus fun et plus accessible que le slalom », explique Boris Neveu, vice-champion du monde de la spécialité. « C'est facile de se prendre au jeu : c'est simple, les règles sont très claires avec quatre athlètes sur la rampe et les deux premiers arrivés qualifiés pour la suite. Ça cogne, ça tape un peu entre les bateaux, c'est ce que les gens aiment bien. » Camille Prigent ajoute : « C'est fun à regarder, on comprend tout de suite qui a gagné et c'est acrobatique entre l'esquimautage (360°) et des bateaux qui font parfois de drôles de figures. Tant mieux si les gens s'éclatent. »

Un Show Spectaculaire

Le kayak-cross mise sur une mise en scène impressionnante. Les athlètes sont présentés pour chauffer le public, ils démarrent d'une rampe de près de 5 mètres de haut, et la musique rythme chaque run. Sur l'eau, le contraste avec le slalom est saisissant : là où le slalom demande finesse et précision, le cross se joue principalement en force dans une confrontation à quatre où presque tous les coups sont permis.

« On est habitué à esquiver les portes en slalom alors que là il faut aller à leur contact et même utiliser la bouée pour passer », décrit Titouan Castryck, comparant avec humour la discipline à « Intervilles ». La nature même de la course en paquet, avec quatre nations sur la rampe de départ, favorise une ambiance internationale passionnée. « En slalom, il n'y a que les supporters d'un pays qui crient quand un gars descend. Là, il y a quatre pays qui peuvent s'enflammer à la fois », note Neveu.

Le kayak-cross, avec ses règles simples et son format spectaculaire, a déjà conquis le cœur des spectateurs. Alors que les kayakistes français s'apprêtent à se lancer dans cette nouvelle épreuve olympique, l'excitation est à son comble. Ce lundi après-midi, à Vaires-sur-Marne, les quarts, demi-finales et finales promettent d'être des moments inoubliables, avec des chances de médailles bien réelles pour les représentants tricolores. Une chose est sûre : le kayak-cross est là pour rester et continuer à faire vibrer le public.

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