La France s'impose sur une petite marge face à L'Islande

L’équipe de France féminine a signé une deuxième victoire consécutive en Ligue des Nations ce mardi soir en battant l’Islande (3-2). Malgré une prestation offensive séduisante, les joueuses D. Laurent Bonadei ont montré quelques failles défensives, notamment avec une Pauline Peyraud-Magnin en difficulté. Cette soirée a également été marquée par un moment historique : Eugénie Le Sommer est devenue la joueuse la plus capée de l’histoire des Bleues avec une 199ᵉ sélection.

🇫🇷 𝐋𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧 !

Avec 6 points en 2 matchs, les Bleues commencent parfaitement cette Ligue des Nations 🤩✅#FRAISL I #FiersdetreBleues pic.twitter.com/oXndRvgqse

— Equipe de France Féminine (@equipedefranceF) February 25, 2025

Une victoire acquise dans la douleur

Face à une équipe islandaise en manque de repères – cinq matchs sans victoire avant la rencontre – les Bleues savaient qu'elles devraient se méfier des transitions rapides adverses. Dès la 11e minute, Sveindis Jonsdottir a donné le ton en débordant Maëlle Lakrar avant de centrer pour Aslaug Gunnlaugsdottir, dont la frappe a heureusement manqué le cadre.

Cette alerte a réveillé les Tricolores, qui ont ouvert le score grâce à Kadidiatou Diani (23e). Grace Geyoro a profité d’une erreur de relance de la gardienne islandaise pour servir l’attaquante du PSG, qui n’a pas tremblé (1-0). Quelques minutes plus tard, Marie-Antoinette Katoto a doublé la mise d’une talonnade superbe sur un service de Sakina Karchaoui (2-0, 28e).

Mais les Islandaises n’ont pas tardé à réagir. Un coup franc de Karolina Vilhjalmsdottir a été dévié par Selma Bacha, prenant à défaut Pauline Peyraud-Magnin (2-1, 37e). Une réduction du score qui a relancé le match avant la pause.

𝗟𝗲𝘀 𝗕𝗹𝗲𝘂𝗲𝘀 𝗺𝗲̀𝗻𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝘂𝘀𝗲 ⏸️💪

On revient avec la même determination dans 15min !#FRAISL I #FiersdetreBleues pic.twitter.com/Y0ftGRdkRz

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Un scénario encore incertain jusqu’au bout

Au retour des vestiaires, les Bleues ont montré plus de détermination, tentant de tuer le match à plusieurs reprises. Geyoro (58e) et Diani (61e) ont ainsi essayé de trouver la faille, cette dernière touchant même la barre transversale. C’est finalement Sandy Baltimore, entrée en jeu quelques minutes plus tôt, qui a fait le break d’une frappe croisée puissante (3-1, 65e).

Mais la sérénité n’a été que de courte durée. Sur un corner islandais, Peyraud-Magnin a manqué son intervention, permettant à Ingibjorg Sigurdardottir de marquer dans le but vide (3-2, 68e). Une nouvelle erreur qui a maintenu un suspense intense jusqu’au coup de sifflet final.

Eugénie Le Sommer dans l’histoire

Si la fin du match a été plus hachée, l’événement marquant de la soirée a eu lieu à la 79e minute : Eugénie Le Sommer est entrée en jeu à la place de Katoto. Avec cette apparition, elle est devenue la joueuse la plus capée de l’histoire de l’équipe de France féminine, disputant sa 199e sélection, dépassant ainsi Sandrine Soubeyrand (198 sélections).

Pour couronner ce moment historique, la meilleure buteuse des Bleues a reçu le brassard de capitaine à son entrée en jeu. Désormais, elle pourrait atteindre la barre symbolique des 200 sélections dès le 4 avril contre la Suisse.

𝙇𝙀́𝙂𝙀𝙉𝘿𝘼𝙄𝙍𝙀 👑@ELS_9_FRANCE #FiersdetreBleues pic.twitter.com/lZXOvKvxh6

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Un début de Ligue des Nations encourageant mais perfectible

Avec deux victoires en deux matchs, la France réussit un départ idéal dans cette campagne de Ligue des Nations. Toutefois, les erreurs défensives et la fébrilité de Pauline Peyraud-Magnin posent question. L’encadrement tricolore devra travailler ces lacunes avant les prochaines échéances pour espérer aller loin dans cette compétition.

La prochaine rencontre face à la Suisse sera un nouveau test, avec en ligne de mire un parcours parfait et la consolidation d’un collectif en quête de stabilité.