France - Hongrie: les notes des bleues

France - Hongrie: les notes des bleues

Nico Par Nico

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Pour la petite finale de l'Euro, l'équipe de France féminine s'est inclinée face à la Hongrie dans un match serré (24-25). Malgré les efforts de Pauletta Foppa et Grâce Zaadi, les Bleues n'ont pas su concrétiser leurs chances, notamment sur les ailes, symbolisant les difficultés rencontrées ce week-end.

Les Tops : des individualités lumineuses dans l'ombre d'une défaite

Pauletta Foppa : l’épine dorsale des Bleues

La pivot française a livré une prestation impressionnante, justifiant pleinement son trophée de meilleure défenseuse de l'Euro. Avec 4 buts, 5 passes décisives et 3 penalties obtenus, elle a été un pilier aussi bien en attaque qu’en défense. Elle a incarné le combat et l'énergie nécessaires dans un match aussi éprouvant mentalement. Cependant, elle n’a pas été suffisamment suivie par ses coéquipières.

Zsofi Szemerey : le cauchemar des Françaises

La gardienne hongroise a brillé, particulièrement dans les moments décisifs. Avec des parades clés en fin de match, notamment face à Lucie Granier, Estelle Nze Minko et Chloé Valentini, elle a porté son équipe à la victoire. Déjà redoutable lors de précédents affrontements, elle a confirmé son rôle de bourreau des Françaises.

Grâce Zaadi : le retour d’une patronne

La demi-centre a joué son rôle de leader avec brio. Grâce à son sens de la distribution (5 passes décisives) et son efficacité au tir (4/5), elle a montré qu’elle pouvait encore porter l’équipe dans les années à venir. Malgré la défaite, son apport reste un des points positifs de la rencontre.

Les Flops : des lacunes sur les ailes et des rotations en berne

Chloé Valentini : symbole d'une inefficacité criante

Avec un modeste 3/6 au tir, Valentini a manqué de tranchant dans un moment crucial du tournoi. Son échec dans les derniers instants du match (57e minute) a été particulièrement coûteux, bien qu’elle ait égalisé à 24-24 une minute plus tard. Ce contraste illustre une prestation en demi-teinte.

Pauline Coatanea et les rotations inefficaces

L’entrée en jeu de Coatanea, marquée par deux échecs sur ses deux tentatives, reflète le manque de réussite des rotations françaises. Sébastien Gardillou n’a pas voulu la pointer du doigt, mais l’ensemble des remplaçantes n’a pas su apporter l’impact espéré.

Tamara Horacek : un impact offensif en berne

L’ancienne dynamo offensive de l’équipe a semblé éteinte tout au long de l’Euro. Face à la Hongrie, elle n’a tenté que deux tirs, tous sans succès. Habituée à être une menace constante, Horacek a vu son influence diminuer, à tel point qu’elle a été remplacée sur les penalties par d’autres joueuses.

Un match révélateur des défis à relever

Les Bleues quittent cet Euro sans médaille, marquant une déception après des attentes élevées. Si des joueuses comme Pauletta Foppa et Grâce Zaadi ont brillé, l’équipe a souffert d’un manque de constance et d’efficacité, particulièrement sur les ailes.

Ce match pour la troisième place a également exposé les limites des rotations et la difficulté à maintenir un haut niveau d’intensité sur la durée du tournoi.

L’échec face à la Hongrie rappelle celui de l’Euro précédent, où la France avait également manqué la médaille de bronze après une demi-finale perdue. Malgré tout, certaines individualités comme Zaadi ou Foppa offrent des raisons d’espérer.

À quelques mois des Jeux olympiques de Paris 2024, cette désillusion pourrait servir de moteur pour les Bleues, qui devront travailler sur leur régularité et leur efficacité, notamment dans les moments clés. Si ces ajustements sont réalisés, l’équipe de France pourra prétendre à de nouveaux sommets.

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