L'équipe de France est championne du monde

L'équipe de France est sur le toit du monde. Olivier Krumbholz et ses joueuses ont réalisé le tournoi parfait en disposant de la Norvège 31-28 en finale pour conquérir un troisième titre mondial après 2003 et 2017.

C'est dans la Jyske Bank Boxen de Herning au Danemark que la France et la Norvège avaient rendez-vous ce dimanche pour la finale du championnat du monde de handball féminin. Après un premier acte lors du tour principal qui avait tourné en faveur de 'équipe de France 24-23, cette finale sonnait comme un air de revanche. Dans une salle chauffée à blanc avec un public en grand nombre du coté des norvégiennes, queqlues supporters français se distinguaient tout de même lors d'une marseillaise reprise à voix haute par l'ensemble du staff tricolore.

Premier acte de grande classe

Tout débute par un arrêt de Laura Glauser, déjà déterminante sur la première offensive de la Norvège. Elle qui avait été exceptionnelle en quart puis en demi-finale, est une nouvelle fois attendue au sommet pour porter son équipe sur le toit du monde.

Chloé Valentini sera la première à se mettre en lumière avec un premier but personnel pour ouvrir le score de cette finale.

Les norvégiennes qui passent beaucoup par les extérieurs sur ce début de match.

Il faudra attendre la 10e minute de ce match pour voir un premier écart de deux buts. Il est en faveur de la Norvège,7-5.

Dans une première mi-temps très rythmée et ou les attaques auront été fructueuses pour la plupart, on a pu observer également une très belle assise défensive norvégienne, avec notamment un pressing individuel réussi sur Pauletta Foppa entre autre.

Nze Minko capitaine magique

La force collective tricolore et les buts de Sarah Bouktit puis Orlane Kanor permettront aux bleues, en blanc ce soir, de revenir à hauteur au milieu de cette premier période, 11/11.

La jeune de Léna Grandveau et sa puissance sera aussi à noter lors de ce premier acte.

Le premier temps mort de cette rencontre interviendra après 17 minutes de jeu. Le temps pour le coach de la Norvège de remettre ses joueuses dans les dispositions souhaitées. Olivier Krumbholz de son côté ne peut pour l'instant que complimenter ses joueuses et les inciter à continuer ainsi.

La Norvège qui insistera de près dans cette mi-temps. Les scandinaves obtiendront plusieurs penalties qui concrétiseront leurs poussées sur la défense française.

Beaucoup de rotations seront effectuées côté tricolore. Tout le monde est concerné, dans une équipe guidée à merveille par la capitaine Estelle Nze Minko. Tamara Horacek sera elle impressionnante défensivement, emmenant avec elle à plusieurs reprises les attaques norvégiennes à l'échec.

Henny Reistad, une des meilleures joueuses du monde, inscrira 5 buts dans cette première mi-temps pour garder son équipe au contact.

Estelle Nze Minko en état de grâce portera la France encore plus haut sur deux exploits personnels consécutifs, 17-14 pour les bleues après 24 minutes.

L'équipe de France qui rentrera aux vestiaires à la pause avec un avantage de trois buts, 20-17.

Seul bémol de ce premier acte, la blessure de Laura Flippes, qui a pris un coup sur le visage et qui semble empruntée, soignée par le staff médical sur le banc de touche.

Un second acte d'une intensité extrême

Avantage pour la France à la pause mais rien de joué pour autant dans une finale qui tenait toutes ses promesses sur les faits observés lors des 30 premières minutes.

Hatadou Sako entre en jeu à la place de Laura Glauser dans les buts. Elle signera dailleurs un premier arrêt sur la première offensive norvégienne. un début de second période marquée par l'inefficacité des deux attaques, moins tranchantes qu'en début de partie.

Alicia Toublanc marquera le premier but de ce second acte.

Déborah Lassource effectue une entrée remarquée et de très haut niveau, comme Méline Nocandy. Les deux joueuses qui seront présentes dans les intervalles pour gêner la défense norvégienne.

Une attaque en feu

Hatadou Sako réalisera un double arrêt décisif alors que la France était en infériorité numérique. Deux arrêts qui permettront ensuite à Sarah Bouktit de passer son équipe à +4, 25-21. Stine Bredal Oftedal posera elle beaucoup de problèmes aux bleues, décisive à de nombreuses reprises, tout comme Reistatd qui continue son récital.

Les françaises qui démontrent une assise défensive très solide, mettant à défaut la base arrière norvégienne pourtant efficace au plus haut point depuis le début de ce mondial. Un écart qui stagnera entre 2 et 3 buts en faveur de la France. Les tricolores qui récupéreront queqlues ballons de contre sur des imprécisions adverses mais sans parvenir à creuser un nouvel écart au score, malgré plusieurs possessions pour cela. Des échecs qui permettront à la Norvège de recoller petit à petit au score et revenir à une petite longueur de la France à 11 minutes de la fin du match, 25-26. Moment ou Olivier Krumbholz décidera de prendre un temps mort pour calmer les ardeurs norvégiennes et remettre ses joueuses sur les bons rails. Temps mort positif puisque Orlane Kanor et ensuite Léna Grandveau inscriront deux nouveaux buts pour prendre un petit peu d'air et mener 28-25.

une fin héroïque, pour un titre historique

On entre dans les dix dernières minutes de cette finale et l'équipe de France est toujours en tête. Portées par un collectif extrêmement bien rodé et des individualités performantes dans tous les domaines, les bleues maintiennent la pression sur la Norvège.

Dans le sillage d'une Pauletta Foppa toujours si étincelante dans ce match, les françaises ne craquent pas, bien au contraire. Léna Grandveau inscrira le 30e but tricolore pour concrétiser une finale aboutie de sa part. La France est trop forte, la Norvège est vaincue. Au terme d'un match d'une grande qualité, l'équipe de France remporte ce mondial en s'imposant 31-28

Les françaises ajoutent une troisième étoile sur le maillot. Un troisième titre de championne du monde après ceux acquis en 2003 puis en 2017. Une consécration, après un tournoi parfait pour les bleues.