Vers un France - Afrique du Sud très engagé

Le quart de finale entre la France et l'Afrique du sud promet d'être grand, mais il promet également d'être très engagé, voir espérons le pas à la limite de la violence comme beaucoup peuvent penser aujourd'hui.

remake de la bataille de Marseille

Le dernier acte entre français et sud-africains se jouait un certain 2 novembre 2022, au Stade Vélodrome de Marseille. Une rencontre ou l'intensité et la violence était au rendez-vous.

Le match du 12 novembre à Marseille, remporté par les Bleus (30-26), a marqué les esprits non seulement par la victoire, mais aussi par l'intense combat entre les deux équipes. Cameron Woki décrit le niveau d'engagement comme exceptionnel, qualifiant le match de très relevé et très attendu. Certains joueurs, dont Danty, Atonio et Flament, ont quitté le terrain sur commotion, tandis que Baille a été blessé. Les Sud-Africains ont également payé le prix fort, avec Mbonambi et Kolbe sortis pour commotion, et des cartons rouges de part et d'autre (Du Toit et Dupont). L'intensité du match a laissé des souvenirs marquants, malgré les blessures et les incidents.

Deux cartons rouges, cinq commotions

Le match du 12 novembre, décrit par Pierre Ammiche comme d'une agressivité rare, pourrait être surpassé par le prochain affrontement entre les deux équipes. Cette confrontation semble évoluer vers le statut de classique, voire de "greatest hits", dans tous les sens du terme. « Ça va être une rencontre d'une intensité rare. J'espère qu'il y aura suffisamment de monde sur les cotés, vu les protocoles commotion à Marseille », a lâché William Servat, co-responsable de la conquête au sein du staff des Bleus.

Anthony Jelonch, lors d'une conférence de presse, a fait référence explicitement à la "boucherie" du match à Marseille, prévenant que le prochain affrontement atteindra un niveau supérieur en intensité. « C'était un match très physique, c’était très brutal. On aime bien ça aussi, se confronter à des équipes comme ça. On a tous hâte d’être à dimanche. Ils vont encore avoir en travers de la gorge cette défaite de novembre » a t'il ajouté.

Mais le XV de France a des atouts de taille également, comme le souligne Grégory Alldritt: « Le XV de France a des joueurs qui tapent fort aussi. On a tendance à l’oublier parce qu’on a la chance d’avoir des extraterrestres comme Antoine Dupont et Damian Penaud. On a des joueurs derrière qui savent taper très fort, comme Uini, comme Peato, comme Cyril, comme Tao. Mais face aux Springboks, il faudra faire encore mieux ».

l'arbitre au centre des regards

Dans un match ou l'enjeu est immense, mais dans un match ou la violence pourrait etre parfois à la limite, le corps arbitral sera d'une importance primordiale. Ce dimanche, c'est expérimenté arbitre néo-zélandais Ben O'Keeffe qui officiera sur la pelouse du Stade de France pour cette rencontre entre la France et l'Afrique du Sud. Un match ou le vainqueur pourrait aller au bout dans cette Coupe du Monde 2023.

François Steyn, emblématique joueur des Springboks, est de son coté sur que l'arbitre aura un rôle prépondérant : « Ce France - Springboks est le match que tout le monde attend depuis quatre ans. C’est la finale avant l’heure. Et ce qui m’ennuie le plus, c’est que ce match Monstrueux, magnifique, se jouera probablement sur une décision d’arbitrage, un carton rouge tiré par les cheveux ou un coup d’esbroufe de leur nouveau truc, là, le "bunker"... Je peux juste vous dire que l’équipe qui remportera ce match sera championne du monde derrière ».

Reste à découvrir si le match sera tenu correctement, aussi bien par l'arbitre que par les joueurs eux mêmes.