Dupont et Ramos à la charnière contre le Japon?

À dix jours du premier test de la tournée de novembre contre le Japon, le XV de France finalise déjà son équipe de départ, et quelques changements de taille semblent se profiler. L'absence de Romain Ntamack pousse Thomas Ramos à l’ouverture, aux côtés du capitaine Antoine Dupont à la mêlée, une charnière de choc qui promet du dynamisme face aux Japonais.

Une charnière inédite : Ramos-Dupont aux commandes

Depuis la blessure de Romain Ntamack, une question se posait : qui allait s'imposer à l’ouverture ? Il semble maintenant clair que Thomas Ramos occupera le poste de numéro 10 pour affronter le Japon le 9 novembre au Stade de France. Ramos, habituellement arrière, avait déjà montré sa polyvalence en jouant à l’ouverture lors des derniers matchs du Tournoi des Six Nations contre le pays de Galles et l'Angleterre. L’association avec Antoine Dupont, capitaine et demi de mêlée, devrait apporter une belle fluidité au jeu tricolore.

Le reste des lignes arrières : jeunes talents et expérience

En l'absence de Ramos à l’arrière, c’est Léo Barré, le Parisien, qui est pressenti pour enfiler le numéro 15. Ce choix promet un joueur à la fois dynamique et solide sous les ballons hauts. Sur les ailes, le sélectionneur mise sur la vitesse et la technique des Bordelais Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey, un duo complémentaire aux qualités offensives.

Au centre du terrain, l’expérimenté Gaël Fickou sera épaulé par Emilien Gailleton. Jeune joueur prometteur, Gailleton a su gagner la confiance du staff en montrant une belle assurance, laissant entendre qu'il pourrait s'affirmer comme un atout pour l’équipe.

Un pack avant renouvelé : des choix stratégiques pour contrer le Japon

Devant, le sélectionneur semble vouloir injecter du sang neuf dans la composition. Charles Ollivon, capitaine et pilier de la troisième ligne, pourrait être laissé sur le banc, ouvrant ainsi la porte à Alexandre Roumat. Ce dernier, aux côtés des redoutables Grégory Alldritt et François Cros, composerait une troisième ligne puissante et mobile, prête à répondre aux défis physiques imposés par les Japonais.

En deuxième ligne, le tandem Meafou-Flament est pressenti pour débuter, alliant puissance et agilité. La première ligne pourrait également se révéler décisive, avec Jean-Baptiste Gros au poste de pilier gauche, Peato Mauvaka au talon, et Tevita Tatafu ou Uini Atonio en pilier droit, selon l'évolution de la blessure d’Atonio. Ces choix donnent un mélange d’endurance et de puissance nécessaire face à une équipe japonaise rapide et imprévisible.

Composition probable du XV de France face au Japon

Le XV de France pressenti pour le 9 novembre pourrait se composer comme suit :

• Arrière : Léo Barré
• Ailiers : Damian Penaud et Louis Bielle-Biarrey
• Centres : Gaël Fickou et Emilien Gailleton
• Charnière : Thomas Ramos (ouverture) et Antoine Dupont (mêlée, capitaine)
• Troisième ligne : Alexandre Roumat, Grégory Alldritt, François Cros
• Deuxième ligne : Emmanuel Meafou et Thibaud Flament
• Première ligne : Jean-Baptiste Gros, Peato Mauvaka, Tevita Tatafu ou Uini Atonio

Une stratégie axée sur l’adaptabilité et l'innovation

Le repositionnement de Ramos en 10, avec Dupont pour diriger le jeu, marque une volonté de maintenir une dynamique offensive malgré les absences. Cette formation pourrait offrir au XV de France une flexibilité stratégique face à une équipe japonaise imprévisible, souvent enclin à imposer un rythme effréné. Le choix de jeunes talents comme Bielle-Biarrey et Gailleton reflète également une volonté de renouvellement, apportant une fraîcheur et un enthousiasme qui pourraient bien déstabiliser la défense japonaise.

Avec une composition en partie renouvelée et des talents prometteurs, le XV de France s’apprête à relever le défi de la tournée de novembre en affichant des ambitions élevées. Ce premier match contre le Japon s’annonce comme un véritable test, à la fois pour l’équipe de France et pour les jeunes joueurs qui auront à cœur de se montrer à la hauteur. L’enjeu est de taille : réaffirmer la domination française sur le plan international et préparer efficacement les échéances à venir.