Second round contre les anglaises

Demain soir, l'équipe de France féminine de football, sera de nouveau opposée à l'Angleterre. Un match comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2025, et qui pourrait rapprocher encore un peu plus les tricolores de leur objectif : disputer la compétition européenne l'an prochain.

Faire aussi bien que vendredi

Vendredi les françaises faisaient déjà face aux anglaises, et elles s'étaient imposées 1-2, outre manche. Demain se sera l'heure de la revanche. Si vendredi les françaises l'ont emporté, cela n'a pas été facile. D'abord menées, elles avaient fait preuve de caractère et d'une grande force mentale pour renverser le cours du match. Mardi soir, les joueuses de Hervé Renard auront donc l'ascendant psychologique d'une victoire acquise quatre jours plus tôt, mais devront rester vigilante si elles veulent gagner à nouveau. D'ores et déjà premières de leur groupe avec 5 points d'avance sur le deuxième la Suède, les françaises ont l'occasion de faire un grand pas vers la qualification dès demain soir en l'emportant. En cas de défaite elles resteraient en tête du groupe. Les françaises peuvent donc jouer avec la confiance au beau fixe et espérer réitérer l'exploit de vendredi face au vice championne du monde.

S'appuyer sur le public français

Pour ce match les coéquipières de Wendie Renard pourront compter sur le public français, qui on l'espère sera venu en masse à Geoffroy Guichard pour soutenir les françaises. Ce match dans l'antre de l'As Saint Etienne, fraichement promu en Ligue 1, réputée pour ses supporters, fera office d'avant gout, puisque les françaises refouleront la pelouse de ce stade à l'occasion des Jeux Olympiques, cet été. Un match qui aura une saveur particulière pour le sélectionneur Hervé Renard, fan de l'ASSE depuis petit. Il a profité d'être l'invité de 100 % Sainté sur France Bleu pour exprimer de nouveau son amour pour le club :

"Saint-Étienne c'est ma jeunesse. Je suis né en 1968, j'ai commencé à m'intéresser au football à l'âge de huit ans. À partir de ce moment-là, j'ai eu le cœur vert, je n'ai pas pour habitude de le cacher. Les Curkovic, Janvion, Farison, Lopez, Piazza, je pourrais vous donner le onze titulaire. J'ai eu tous les maillots, notamment le Manufrance. J'avais fait floquer le numéro 6 derrière car j'étais fan de Dominique Bathenay. Il y a eu ensuite Larios que j'aimais beaucoup, Christian Lopez et après Michel Platini. J'ai encore les maillots SuperTélé, KB Jardin".

C'est donc un match de gala dans un stade de gala qui attend notre équipe de France. Rendez-vous donc demain à 21h sur notre site, sur les antennes de W9 ou en direct du stade pour vivre un grand spectacle.