L'Argentine fait tomber la France
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L’équipe de France de futsal a vu son rêve de finale s’envoler ce jeudi à Tachkent, en Ouzbékistan, après une défaite cruelle contre l’Argentine (3-2) lors des demi-finales de la Coupe du monde de futsal. Les Bleus, pourtant proches de l’exploit face aux vice-champions du monde en titre, ont montré un courage et une ténacité exemplaires mais devront se contenter de disputer la petite finale ce dimanche contre l’Ukraine pour tenter de décrocher une médaille de bronze.
C'est terminé... ❌
— FFF (@FFF) October 3, 2024
Après un très gros match, nos Bleus s'inclinent dans les dernières minutes de cette demi-finale face à l'Argentine.
🔜 Le match pour la 3e place face à l'Ukraine 🇺🇦#FutsalWC pic.twitter.com/fjIWxvaqrv
Un début de match difficile pour les Bleus
Dans une rencontre où chaque erreur pouvait coûter cher, les Tricolores ont été les premiers à se procurer une occasion de marquer dès la deuxième minute grâce à Ouassini Guirio, mais ce sont les Argentins qui ont ouvert le score. Une perte de balle dans l’axe, suivie d’une faute de Francis Lokoka sur le pivot argentin Alan Brandi, a offert un penalty transformé par Kevin Arrieta dès la 3e minute (0-1). Le début de match tendu des Bleus s’est poursuivi avec une nouvelle perte de balle dangereuse, cette fois-ci de Mamadou Touré, qui a permis à l’Argentine de se montrer menaçante encore une fois, mais Lokoka a su se rattraper avec un arrêt décisif.
L'Argentine ouvre le score sur pénalty dans cette demi-finale de Coupe du Monde de futsal face à l'équipe de France. 🇦🇷⚽️#ARGFRA #FutsalWC pic.twitter.com/pyyXfLY6ty
— Le Stade (@le_stade) October 3, 2024
Un sursaut d’orgueil français rapidement neutralisé
Malgré cette entame délicate, les Bleus ont rapidement réagi par l’intermédiaire de Nicolas Menendez. À peine entré en jeu, le joueur a contrôlé le ballon avec puissance et précision avant de placer une frappe rasante dans le petit filet droit, égalisant à 1-1 à la 5e minute. Toutefois, cette joie a été de courte durée. Sur l’action suivante, l’Argentin Cristian Borruto a débordé sur le côté gauche et adressé un centre tendu au second poteau pour Angel Claudino, qui a redonné l’avantage à l’Albiceleste (1-2, 7e).
Une fin de première mi-temps pleine de frustrations
Malgré ce nouveau coup dur, les Français n’ont pas baissé les bras et ont continué à pousser. Ayoub Saadaoui a récupéré un ballon très haut dans le camp argentin et a offert une balle de but à Abdessamad Mohammed, qui a raté le cadre à bout portant (15e). Quelques minutes plus tard, Abdessamad Mohammed a vu sa déviation heurter la barre transversale à la suite d’un corner frappé par Mamadou Siragassy Touré (18e). L’arbitre a confirmé que le ballon n’avait pas franchi la ligne après visionnage des images, ajoutant à la frustration des Bleus avant la pause.
❌ Pas de but sur cette action pour l'équipe de France !
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On en reste à 2-1 pour l'Argentine dans cette demi-finale. https://t.co/pWg3LiQOLA pic.twitter.com/5aplIWxMcu
Une deuxième mi-temps intense mais cruelle pour les Bleus
Le retour des vestiaires a vu les Bleus revenir avec la même détermination. Guirio, seul face au but, a raté une occasion en or, gêné par un tacle non sanctionné (22e). Mais la ténacité des Français a payé lorsque Nicolas Menendez a pris sa chance plein axe. Sa frappe, mal repoussée par le portier argentin, a permis à Mamadou Touré de surgir et de marquer pour égaliser à 2-2 (25e).
Le but de l’egalisatiooooon! 🔥
— FFF (@FFF) October 3, 2024
🇫🇷2-2🇦🇷
On continue !!
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À partir de là, le match s’est durci. Les fautes se sont multipliées des deux côtés et l’Argentine, forte de son expérience, a cherché à influer sur les décisions arbitrales. Les Tricolores ont pourtant continué de pousser, notamment avec une frappe enroulée de Sid Belhaj, détournée par Sarmiento, le gardien argentin, peu après un arrêt tout aussi décisif de Lokoka (35e).
Une fin de match dramatique pour les Bleus
À trois minutes du terme, les Bleus ont commis une sixième faute, synonyme de coup franc direct pour l’Argentine. Kevin Arrieta ne s’est pas fait prier pour transformer l’offrande et redonner l’avantage à son équipe (3-2, 37e). Désespéré de revenir au score, le sélectionneur Raphaël Reynaud a opté pour un « power play » en remplaçant son gardien par Mamadou Siragassy Touré, pour évoluer avec un joueur de champ supplémentaire.
Malheureusement, cette tactique n’a pas porté ses fruits. Les Français ont eu plusieurs opportunités d’égaliser, notamment grâce à Abdessamad Mohammed (38e) et Steeve Bendali à deux reprises (39e), mais la défense argentine a tenu bon. Le coup de sifflet final a scellé le sort des Bleus, qui devront se contenter de viser la troisième place.
Relevez la tête les gars, vous pouvez être fiers de vous 🙌
— FFF (@FFF) October 3, 2024
Quel parcours, quelle aventure… Vous nous avez fait vibrer ! 🔥 #FutsalWC pic.twitter.com/o5B7uSDJla
Une médaille de bronze en jeu contre l’Ukraine
La déception était palpable dans les rangs français après cette élimination en demi-finale. « Le premier sentiment, c’est de la déception », a reconnu le sélectionneur Raphaël Reynaud après le match. « Les garçons ont tout donné et étaient proches d’un nouvel exploit, mais nous avons manqué de précision dans les moments cruciaux. »
Dimanche, les Bleus auront toutefois l’occasion de se consoler en décrochant la médaille de bronze face à l’Ukraine, une équipe redoutable qui s’est inclinée de peu contre le Brésil (3-2) dans l’autre demi-finale. La rencontre se déroulera à 14h30 et promet d’être un nouveau défi de taille pour les Tricolores, qui espèrent boucler leur campagne mondiale sur une note positive.
Un avenir prometteur pour le futsal tricolore
Malgré la défaite, ce parcours en Coupe du monde est déjà un succès pour l’équipe de France de futsal. Après avoir éliminé le Paraguay en quarts de finale, les Bleus ont montré qu’ils pouvaient rivaliser avec les meilleures équipes du monde. L’émergence de talents comme Nicolas Menendez, la solidité de Francis Lokoka dans les buts et la cohésion de l’équipe sont autant de motifs d’espoir pour l’avenir.
Quoi qu’il arrive dimanche, les Tricolores pourront quitter Tachkent la tête haute, conscients d’avoir marqué les esprits et d’avoir fait un pas de plus vers le sommet du futsal mondial.